Discussions Générales

voici la depêche publiée sur le site du monde il y a quelques heures, suite à la coordination de ce soir :

PARIS (Reuters) - La coordination nationale des universités lance un appel à la grève illimitée en France pour dénoncer un projet de décret sur le statut d'enseignant-chercheur et la réforme de la formation des enseignants.

La coordination a également appelé à une journée de manifestations régionales, jeudi, et à une manifestation nationale à Paris, le mardi 10 février.

Des mouvements de grève ont commencé ça et là lundi sans attendre la décision de la coordination nationale, qui dit représenter près de 80% des 83 universités du pays.

Selon le secrétaire général du Snesup-FSU, Jean Fabbri, de nombreuses universités françaises étaient concernées lundi par le mouvement.

"45% de l'activité d'enseignement est touchée, de la plus petite à la plus grande des universités", a-t-il dit à Reuters par téléphone. "C'est un mouvement extrêmement tonique et très massif des universitaires", a-t-il ajouté.

Les enseignants sont selon lui "révoltés par le mépris qu'affiche la ministre" de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse.

De leur côté, les étudiants ont tenu des assemblées générales dans une quinzaine d'universités, selon l'Unef.

"Le gouvernement doit prendre la mesure de la profondeur des mécontentements qui s'expriment dans les universités et y répondre au plus vite", note le syndicat dans un communiqué.

Des grèves ponctuelles ou reconductibles ont déjà été votées par les assemblées générales de nombreuses universités.

Outre leur opposition grandissante aux réformes qui se multiplient, les universitaires dénoncent un décret visant à modifier le statut des 57.000 enseignants-chercheurs. Ce décret "fait exploser le statut et transforme les présidents d'université en potentats locaux", estime Jean Fabbri.

Deux pétitions lancées récemment ont recueilli selon le Snesup-FSU plus de 25.000 signatures.

Les enseignants-chercheurs protestent en outre contre la suppression de 900 postes prévue en 2009.

Service France, édité par Gilles Trequesser

Moi ça me fait bien rire tout ça... enfin ça me fait sourire jaune...
Depuis que je suis à l'université (c'est-à-dire depuis 5 ans et demi), les mouvements étudiants ont toujours sollicités l'appuis des prof'... Je ne dis pas qu'ils ne l'ont pas fait, mais souvent c'était avec beaucoup moins d'acharnement que les étudiants le voulaient... Certains prof' faisaient même cours alors que les fac' étaient bloquées, d'autres ne tenaient même pas compte de ces grèves et faisaient leurs partiels comme si leurs étudiants avaient assistés à l'ensemble de leurs cours (= plantage assuré!!)
Et là parce qu'on touche à leur statut, ils sont avec nous... Enfin c'est vite dit, car dans les AG, ils se retranchent souvent derrière les étudiants, qu'ils mettent en première ligne. Ils comptent un peu trop sur la hargne estudiantine pour faire valoir leurs droits... Je trouve ça écoeurant sur certains points Mad

...

Je ne suis pas aussi tranchée que toi ; il est vrai que les profs de fac (EC) sont difficiles à mobiliser pour diverses raisons (c'est le moins que l'on puisse dire).
Mais justement, si là ils agissent ce n'est pas pour rien, et même si c'était uniquement pour défendre leur statut, je les soutiendrai quand même! (normal non?)
la liste des revendications est un peu plus large et comprend également le retrait de la réforme du CAPES (si je ne m'abuse).

Mouais, enfin, pour nous, étudiants, honnêtement c'est râpé, le mouvement a quand même surtout pour but de "sauver" les profs de facs, qui ne manquaient pas de voir les étudiants comme une denrée illimitée. Et là, comme par hasard, ils nous appellent à faire grève et se découvre humanistes ? La ficelle est un peu grosse.
J'agis personnellement par principes, pour des valeurs, là, défendre le statut des profs de fac, c'est très loin de me suffire, il me faudra plus, et pour les étudiants (j'ai déjà dû acheter des livres, pas toujours excellent, et c'est un euphémisme, durant mon cursus, j'ai déjà donné à la cause Neutral

) .

Je serais assez d'accord avec Fabien...
Dès qu'on touche leur statut, la mobilisation est plus grande; dessus vient se greffer la volonté de supprimer la réforme du capes, mais bon, ça fait pas un petit moment déjà que notre super ministre nous l'a pondu la réforme ? La réponse est peut être un peu tardive, faut pas nous prendre tous les temps pour des jambons!!

pas d'accord avec vous.
ok on a le concours dans un mois voire en ce moment pour certains, et donc pas vraiment possible pour nous de se réunir en AG et d'aller manifester. ça c'est une certitude.

Pour autant, je pense que le mouvement peut aller relativement loin et que la bagarre contre la masteurisation de notre formation n'est pas fouttue...loin de là!

Enfin, je ne sais pas "quand" précisemment la réforme a été pondue comme tu dis quichouille...mais c'est quand même flagrant que tout ça est fait dans l'urgence et vraiment n'importe comment (cf ambiguité de la dernière déclaration de Darcos). Rien n'est sorti sur ce que sera précisemment cette fameuse formation censée se mettre en place dès septembre prochain..certaines facs refusent de donner les maquettes...Bef, pour moi, il n'y a rien de fait!

Oui porcelain1, pour le moment, on ne sait pas grand chose, mais l'annonce de la réforme date quand même d'il y a quelques mois et maintenant on se mobilise au grand jour parce que cela touche à leur statut. Alors oui, les facs, dont la mienne, ont refusé de rendre les maquettes, ok, mais cela n'empêche pas que maintenant la mobilisation est motivée par la réforme pour les enseignants chercheurs et que là dedans, est inclus, la réforme du capes

c'est vrai ; enfin perso ça me derrange puisque je soutien leur revendications.

et puis pour moi, le principal c'est qu'il y ait une mobilisation qui ait lieu et qui soit susceptible d'enclencher un mouvement de plus grande ampleur qui pourrait faire reculer le gouvernement sur diverses réformes (lycées, enseignants chercheurs, et bien évidemment masteurisation formation maîtres).

pour l'histoire des maquettes, si seulement certaines facs refusent de les donner, en effet, cela peut donner lieu à un repport de certains étudiants sur d'autres facs et là petre problématique pour diverses raison. Mais si la majorité des facs ne les rendent pas, ils vont faire comment?

je dis pas que je ne soutiens pas leurs revendications, elles sont légitimes; je trouve simplement un petit peu agaçant de venir rajouter la réforme des concours la dessus et d'en faire le cheval de bataille, parce qu'à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens que pour des abrutis!
Ensuite, je ne sais absolument pas comment cela va se passer s'il n'y a pas de maquettes...
Après je ne suis pas sûre que tout cela déclenchera un grand mouvement, les profs ne seront pas rejoints par les autres secteurs publics, à mon avis pour deux raisons, les gens, en général, ne sont pas contre de donner à leurs enfants des profs ayant un plus haut niveau d'étude mais ils ne connaissent et on ne les informe pas des tenants et aboutissants de la réforme et de l'actuelle formation des enseignants (tout le monde a déjà eu la réflexion quand par malheur, tu dis, que tu vas à l'oral avec 7 de moyenne à l'écrit, on te dit que l'éducation nationale ne recrute pas bien haut...) et deuxièmement, les profs ne sont pas toujours solidaires des autres corps de métiers, ils appellent souvent à la solidarité quand ils sont grevistes mais eux, sont-ils solidaires des autres ? je me souviens que quand le gouvernement a commencé à vouloir réformer la retraites des régimes speciaux, les profs n'ont pas bien bougés quand même, donc pourquoi ces corps de métiers, le feraient désormais... Je sais pas si vous voyez où je veux en venir!! Alors oui, la mobilisation sera peut être importante au sein même de l'éducation nationale, mais cela suffira t-il a faire plier le gouvernement... (qui en passant, se refuse de plier sous la pression de la rue, si je me rappelle bien ce que notre Président avait dit...)
d'où mon scepticisme...

tu n'as pas tort. Je faisais allusion à la même chose quand je disais plus haut :
"il est vrai que les profs de fac (EC) sont difficiles à mobiliser pour diverses raisons (c'est le moins que l'on puisse dire). "

cela s'applique également aux profs de collège-lycée. Pour autant, je crois qu'i faut toujours bien se garder de faire des généralités.

Je pense que le pire scenario qui pourrait arriver serait que les étudiants qui ont tenté de lancer un mouvement avant noël soient "rancunier" du peu de soutien des profs à l'époque (en partie responsable de la "chute" progressive de ce mouvement) et pointe du doigts les enseignants qui aujourd'hui se mobilisent.
tu soulèves à juste titre la question de la solidarité et d'une action commune. J'espère que cette dernière aura lieu (il faut des optimistes!). Mais je regrette que tout ça arrive si tard, car aujourd'hui, nous, étudiants passant le CAPES dans un mois, on peut pas(plus) trop "agir"....

Je suis d'accord avec toi Porcelain1, cela n'empêche pas de se mobiliser... Et CAPES ou pas, je réponds aux mouvements de grèves et aux AG... Mais en tout état de cause quand on se rappelle ce que Mr Sarko' disait l'année dernière: "des blocages dans les universités, mais ou ça... comment des étudiants peuvent-ils faire grève, ils n'ont même pas de métier", ça laisse sceptique sur la profondeur des résultats attendus de la mobilisation générale aujourd'hui... Peut-être que les prof' seront entendus... En tout cas j'ai assisté à une AG la semaine dernière. Les prof' étaient présents, mais en aucun cas ils ont fait référence à la réforme du CAPES ou du lycée... Ah si une a dit "c'est aussi aux étudiants de défendre l'université de demain" (enfin un truc dans le genre). Après être rancunier n'est pas non plus un très beau sentiment... Mais si on les soutient aujourd'hui, répondront-ils présents demain???

Non.

Je dis pas ça par amour des formules lapidaires, mais même des profs nous l'on déjà dit (et encore, ils étaient iufm, pas des facs) , que ça allait bouger au niveau des facs car les profs allait avoir peur. Et tant que ça concernait la réforme des universités, rien, le capes, rien, et oh, bizarrerie, la réforme est clarifiée, les profs auront moins d'étudiants (pour eux c'est à dire de clients, soyons clair) , et là ça devient inacceptable ? Bref, ils ont peur pour leur porte monnaie, et là le cran vers l'excès est franchie ?
Alors bon, ok, je veux bien qu'un mouvement étudiant aide les profs, mais ça va être à sens unique, j'ai envie de dire qu'ils se dé...brouillent, et que les étudiants manifestent POUR la situation des étudiants, actuelle et à venir. Après, je ne me fais pas de soucis pour la situation de bon nombres de profs d'université, qui font des cours avant tout pour se faire plaisir, qui envoie des étudiants littéralement au casse-pipe (je pense au capes évidemment, mais pas que) , avec et la préparation et le suivit (inexistant) .

Après tout ça, si si, je suis quelqu'un en temps normal de positif ! Mais là, franchement, l'arroseur arrosé, ça a parfois quelque chose de délectable...

Ok les profs ne soutiennent pas forcément les étudiants pour la réforme des concours, mais là c'est tout le système qui est en jeu, et qui te concernera peut-être demain. Un doctorat en préparation te sera de peu d'utilité si la matière que tu désires enseignée est peu rentable. En plus, il faut voir que le gouvernement tente de "déculturer" la société et que les générations futures seront composées d'abrutis prêts à être manipulés... Défendre le statut des enseignants chercheurs est aussi important que de défendre la cause des étudiants, surtout qu'on ne sera pas étudiant toute notre vie (du moins j'espère!!)

La position des profs de fac n'a pas été et n'est pas clair : ne soyons pas naïf, pour les étudiants, la réforme est passé, comme les précédentes réformes concernant la fac. Sans émoi de leur part. Et sans pensées comme le soulignait Doudou les jours de grèves (les partiels avaient lieu) . Et c'est juste leur condition que les profs de facs veulent préserver, plus précisément ils ont des inquiétudes financières. Et pour une mobilisation ok, mais pas pour les profs. Honnêtement, je suis désolé, mais ils ne sont absolument pas une caution morale, ou intellectuelle, aujourd'hui. Les professeurs des écoles, des collèges, des lycées, eux, sont confrontés à la réalité, et passent un savoir, dans des conditions parfois difficiles.
Pour la suite : préparer un doctorat ? Tu sais très bien que c'est réservé à une minorité, que la majorité des étudiants ne sont pas concernés par cela (mon directeur de recherche le disait lui même, qu'il fallait limiter leur nombre) . Et pourquoi passer un doctorat pour préparer le capes, ça n'est pas vraiment le cursus, et la thèse te spécialise, le capes demandent des connaissances générales.
On ne sera pas étudiant toute notre vie oui. Personnellement c'est de toute manière ma dernière année. Et je ne serai certainement pas enseignant chercheur. Je ne suis pas non plus contre eux, mais foncièrement, encore, étudiant. Et en tant qu'étudiant, que les professeurs de fac se retrouvent maintenant inquiétés, qu'ils se rendent compte que les réformes leur retombent sur leur nez, du haut de leur tour d'argent, je trouve ça de bonne guerre. Il y a eu des AG : où étaient les profs ? Et maintenant, il faudrait donc reprendre la mobilisation juste pour eux ? (car je me répète, les profs de facs ne veulent défendre que leur beefteak sur ce coup) .

leur tour d'argent? bubune, je trouve que tu caricatures énormément.

et je suis plutôt de l'avis de maryastell.

tu sépares bien trop les problèmes et les revendications, tu sépares également trop étudiants d'un côté et profs de l'autre, même s'il est évident que nous ne vivons pas les mêmes choses ni dans les mêmes conditions, mais là n'est pas la question pour moi.

les réformes sont toutes liées ; l'éducation et l'enseignement sont menacés de toute part et il faut les défendre (tu sembles d'ailleurs être d'accord).

Encore une fois, les revendications avancées lors de la coordination de lundi ne concernaient pas uniquement la question du statut des enseignants chercheurs.
tu dis clairement qu'ils se manifestent uniquement pour des questions financières. pas vraiment d'accord avec toi.
ça relève un peu du même genre de généralités qui consistent à dire que tous les français sont des cons.

porcelain1 a écrit:: leur tour d'argent? bubune, je trouve que tu caricatures énormément.

Bubune ? Mais où est-ce que t'as vu bubune sur ce topic ? Laughing

hum... (oups) j'suis fatiguée Smile

!

porcelain1 a écrit:: ça relève un peu du même genre de généralités qui consistent à dire que tous les français sont des cons.

Ca va, tu restes dans la modération dis donc !
Enfin, pour nos amis plp-istes, ça permet de voir l'hyperbole, le paralogisme voire le sophisme !

Je suis partout et nul part à la fois !
Je suis derrière chacun de vous sans être présent !
Je suis dans vos pensées sans même que vous y pensiez, dans vos gestes sans même que vous le voyez et dans vos paroles sans que vous le sachiez !

Je suis l'Omniscient, je suis Bubune !

Si je peux donner mon humble avis, ca va pas aller très loin tout ca. Si les étudiants apportent leur "aide"(disons plutot donner de la chaire à canon) aux prof/chercheurs ca se retournera inévitablement contre eux. Le gouvernement va simplement négocier en sous marin avec les syndicats enseignants et une fois l'accord obtenue, nous verons discretement les profs tomber dans le silence. Comme dis précédement le retour d'ascenseur n'a jamais eu lieu et n'aura surement pas lieu.

Disons qu'en restant neutre, le plus bizarre reste le décalage temporel entre les mobilisations strictement étudiantes de novembre 2007 (où les profs, à part les habitués et les compatissants disons, étaient invisibles) et cette mobilisation des enseignants-chercheurs, après le premier semestre, un peu par hasard et où la rentrée des étudiants dans l'arène devrait servir de deus ex machina.

Je suis sceptique personnellement, car je sais très bien que rien n'est spontané dans ces sphères, et que, bien que n'étant plus véritablement dans le moule étudiant, les fils du pantin sont parfois grossiers.

La masterisation des concours du Secondaire, l'autonomie des facs et le changement de statut des enseignants-chercheurs participent selon moi du même phénomène, de la même idéologie mercantile et bassement comptable.

En faisant des présidents d'Université de véritables petits potentats locaux, le gouvernement tente de briser la tradition de collégialité qui caractérisait jusqu'à présent la gouvernance des établissements supérieurs. Ce modèle vertical, qui s'inspire des campus anglo-saxons, vise à substituer à la communauté des chercheurs et des étudiants, une structure managériale ouverte à des acteurs non universitaires (CA de donateurs, anciens élèves, entreprises...). Ladite structure ayant pour seule préoccupation d'être "rentable", c'est-à-dire de favoriser la recherche appliquée -lucrative- au détriment de la fondamentale, d'attirer des "gloires" médiatiques capables d'offrir une vitrine sur la société...Car, dans ce nouveau système, il faudra attirer donateurs et riches étudiants. Exit les filières peu rentables, les thésards "parasites",la "massification" honnie...Des bourses, oui, mais uniquement au mérite. Des profs, oui, mais uniquement sur contrat de projet (5 à 7 ans).

C'est un modèle, on aime ou on aime pas, mais ça a le mérite de cohérence. Et le Secondaire dans tout ça ? L'Université "autonomisée" sélectionnant ses étudiants au prisme de leurs fortunes ou de leurs "mérites", il n'y a pas de raison que les strates antérieures ne suivent pas le mouvement...
Autonomisation donc des lycées, proviseurs-potentats, recrutement sur titres pour la grande masse des "masteurisés" qui n'aura pas eu son concours, armée de corvéables à merci.
Quant aux gamins : destruction du collège unique, suppression du Bac (ou dilution), écrémage massif vers l'apprentissage (ouvert dès 12 ans, après la restauration du Certificat d'études)....

Une partie de ce qui vient d'être écrit plus haut est déjà sur le métier à tisser du législateur, une autre partie est en projet ou alimente les conventions thématiques de l'UMP. Rentabilité, précarité, sélectivité : voilà les mots d'ordre d'une vision réactionnaire qui s'attaque à tous les étages de notre éducation républicaine. Peu importe les revendications catégorielles des mandarins, leur combat entraîne d'autres combats. Qu'on le veuille ou non, nous sommes tous solidaires. Et ceux qui espèrent obtenir leur Capes cette année sans s'inquiéter du sort de leurs petits camarades (de la session 2010) verront tôt ou tard les fruits de la politique gouvernementale sur leur activité d'enseignant.

Je ne veux pas à terme dépendre d'un petit autocrate ou d'un conseil d'administration chapeauté par les parents d'élèves de l'UMP.

Mandarins,étudiants,IUFM,profs titulaires et vacataires MÊME COMBAT !!! Very Happy

J'ajoute, et c'est une chose assez peu soulignée, que le découplage entre Capes et Agrégation entraînera nécessairement une chute massive du petit marché des manuels de concours. C'est anecdotique, il est vrai, mais on comprend l'hostilité résolue de beaucoup d'universitaires devant cette perspective. C'est Wackermann qui va en faire une tête !

Pour tous ceux qui attachent de l'importance aux concours républicains, au-delà de leur propre sort, une nouvelle petite provocation de notre ministre bien aimé :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/13/01016-20090213ARTFIG00081-report-exige-pour-la-reforme-de-la-formation-des-maitres-.php

Vous noterez le respect et l'estime des commentateurs pour le métier d'enseignant ...

Premier recul selon le journal le Monde, les délais de remise des maquettes des futurs masters sont repoussés au 31 Avril (ce qui en pratique signifie le report de la réforme à 2011 vu les délais).

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